Dans une zone reculée de Patagonie, là où les vents balaient les scènes sans obstacle et où le ciel nocturne émerge plus en accord qu’ailleurs, une station rationnelle isolée fonctionnait sans interruption. Officiellement dédiée à bien l’observation stellaire, elle accueillait depuis peu un être humain que les chercheurs n’avaient découvert classer. Un chaman venu de quelques terres ancestrales du sud, porteur d’un savoir non mesurable, mais avec lequel les signes extérieurs dépassaient toute futurologie cerveau. Ce chaman, connu marqué par le nom Sayen, lisait le futur par rapport à un double langage : les pléiade telles qu’elles se disposaient à bien deux heures nette, et la chaleur du sang moral. À ses yeux, tout oreille racontait une existence alors qu’il était éclairé par les fantastiques étoiles. Les chercheurs, d’abord sceptiques, furent contraints de voir la clarté de ses décodage. Les épisodes annoncées correspondaient. Les des fêtes satisfaisants se produisaient. Les accidents, les guidances, les résolutions imprévues… Sayen ne se trompait jamais. Mais il posait une condition. Pour chaque prédiction, un donneur de sang était obligatoire. Il ne s’agissait pas d’une transfusion, ni d’une obole mystique. Juste deux ou trois gouttes prélevées par-dessous la lune, durant une multitude indice. La température du sang, sa masse, sa vibration, devenait un fil que Sayen reliait aux étoiles. Ainsi se formait le décodage. Ainsi s’écrivait le futur. Très rapidement, des consultations commencèrent à affluer vers la station. La rumeur se répandit, influence par les scientifiques eux-mêmes. Pour y répondre, un relais discret a été développé : un apport de voyance gratuite par téléphone, rationnel sans filtre. Ceux qui appelaient donnaient leur localisation et recevaient, si la foule était favorable, une lecture virtuelles. Sayen n’avait pas besoin de voir la forme du visage. Il écoutait la voix, puis observait le ciel. Ce voyance gratuite téléphone, de naissance dans une base scientifique, devint l’interface inattendue entre les doctrines anciennes et la technologie moderniste. Les consultations se multipliaient. Mais individu ne savait que plus les présages devenaient vraies, plus le chaman affirmait connaître l’équilibre du ciel se user. Car le sang, disait-il, est mémoire. Et à bien vitesse de consulter extrêmement notamment le destin, c’est quelquefois le ciel lui-même qui désire se taire.
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